(When the lights go out)
En l'occurrence, il s'agit doublement de lumières qui s'éteignent. Celles de Times Square et les miennes.
Je dois aller à Albany aujourd'hui, un endroit à peu près aussi glamour que Dammartin en Goële, et que sa situation outre-atlantique ne sauve même pas du marasme funkattitudesque. Départ du bus, 07.00. Lever 05.00 pour être à Port Authority à 06.00. J'arrive, les portes sont fermées. De l'avis de Johnny clodo devant la porte, c'est parce que ça n'ouvre qu'à 05.30. Je comprends pas, il est pourtant 06.00.... Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde!!!! Oui cher public, voici une nouvelle preuve de ma nullité crasse en calcul mental, et donc à faire 04.17 - 6 heures pour régler mon alarme.
Du coup, moi qui goûtait le charme idyllique des aubes new-yorkaises en me disant que je devais tenter les rives de l'Hudson au petit matin... là j'aurais bouffé les non-pages du cahier ou j'aurais écrit ce post (qui donc n'existera jamais). J'écris mal, hein? C'est lourd, tu trouves pas, lecteur? Normal, il est 05.30, je suis plantée devant un chocolat chaud et levée depuis 04.00, pour rien.
J'ai même vu Times Square presque sans lumières, faut le faire! Oui, ça enlève au style de la ballade a l'aube, aussi : je suis sur Times Square, et c'est franchement pas le quartier ou il fait bon goûter les plaisirs du lever de soleil. A part du vomi, des camions poubelles et des clodos a peu près aussi en forme que moi... rien.
Mais tout n'est pas pourri et loosy au royaume de Gotham. Au moment ou j'écris, la radio passe Aretha Franklin, puis ABC des Jackson Five, et les serveuses du Starbucks se sont mises à chanter et danser. R.E.S.P.E.C.T.!!!! (cace-dédi Nitouche). Allez, je retrouve le sourire.