Doctor Love or How I Learned to Stop Worrying and Love the Guys
20h39. Je suis de bonne humeur, ça va, même si jsui un peu naze qd même. Est-ce dû aux 80 euros dépensés chez HéM en sortant du boulot*, est-ce dû au bonheur d'une crêpe au nutella, est-ce dû à l'extase d'un amour universel déversé sur ce bblogue par nos e-meilleursamis ??
Entrée en matière qui n'a rien à voir, mais qui joue quand même son rôle. Maintenant, passons au contenu de l'article :
J'ai
récemment été promue Doctor Love du B15, à la suite d'un difficile
examen : le jury : une pote de lil'virgo. L'épreuve : elle me raconte
comment un mec avec qui elle a eu une histoire l'a soulée ; je dois 1)
dire dans quelle catégorie de "mec qui soule" le gars rentre, et 2) la
conseiller sur la conduite à tenir face à ce "mec qui soule".
Je crois pouvoir dire que j'l'ai eu avec félicitations du jury !! ouaiiiiiis
Alors attention, mise en garde préliminaire :
Cet
article n'a pas pour but d'attaquer tous les mecs en tant que mecs, car
au cas où vous n'auriez pas compris nous au b15 on kiffe les mecs. On
n'est loin d'être des féministes de tout crin (même si nos crinières
volent souvent au vent d'automne avec l'écume de l'océan et ramassent
les feuilles mortes...pratique pour se rouler des pelles !
............ouuuh nul nul nul)
Cependant, nous les femmes ont a
des fois souffert à cause de mecs. Or ces mecs rentraient dans
certaines catégories que moi, Doctor Love, j'ai décrypotées (pas mal ce
mot).
Nous avons donc : (eh au fond, on regarde le tableau !)
1) le connard affectif.
C'est l'homme qui te largue parce que juste, il est désolé mais il
t'aime pas autant que toi tu l'aimes ; toi tu sais qu'au fond c parce
que ce mec est trop égoïste pour aimer quelqu'un plus que lui-même.
Quel connard !!
2) le blaireau affectif.
C'est le mec qui t'a larguée, ouais, mais bon, il sait pas trop alors
des fois il te draguouille vaguement pour savoir si tu es toujours
sensible à son charme. Ca te soule grave parce que oui, tu es toujours
sensible à son charme, mais qu'en même temps tu sais que juste, ce mec
fait pitié et il ferait bien de savoir un peu plus où il va dans sa vie.
(NB
pour faire plaisir aux mecs : moi dans ma jeunesse j'ai été une
blairale affective aggravée à un moment... je m'en flagelle fort).
3) le pervers affectif.
C'est un peu comme un blaireau mais en bcp plus vicieux : le PA t'a
larguée et il revient vers toi, en même temps il te fait savoir qu'il
s'envoie d'autres meufs, et il t'explique que c'est parce qu'il sait
plus où il en est dans sa vie et que tu es THE ONE, la seule qui,
tralala tralala.... toi tu as très envie de craquer parce que ce mec
qui t'a fait trop de mal, tu te dis que c'est pas sa faute et que toi
seule pourrais le guérir. Gare aux pièges du pervers affectif !!!
4)
enfin, réunissant en un seul être les trois catégories précédentes,
les mixant et les intensifiant, on trouve : un mec adorable, qu'on
aurait trop envie d'aimer, mais qui est en réalité : la bouse affective. Grave une bouse, et assez souvent grave un beau gosse. Dur, dur, la vie d'une femme.
Voilà
! alors bon, bcp ne se reconnaîtront pas ici. Je précise donc qu'il
s'agit de l'ébauche d'une théorie processuelle, de cadékols ; le
rapport thermico-causal avec la réalité reste bien entendu à définir.
Des témoignages, des faux témoignages? il est temps à présent de
laisser place au débat ; je vous écoute.
NB : pour
ceux qui veulent, brigitte va passer entre les tables pour distribuer
des cafés. levez la main pour vous signaler à son attention.
*note de bas de page destiné aux filles : trop contente ! j'ai réussi à allier en un seul fute, soit 40 euros seulement, deux tendances fortes de la mode !! : c'est un jean gris très délavé, eh ouais genre comme vous vouliez vous acheter ça fait trois mois que vous en parlez héhé + il est tout serré de partout jusqu'aux chevilles, genre retour au collège et genre je m'habille comme kate moss.